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Commentaires
Moi
28/07/2007
Voilà une suite silencieuse, sans commentaire, avec des photos qui
doivent se suffire à elles-mêmes, réalisées avec une ambition de beauté.

Pour amener le prochain post qui, lui, sera bavard :

http://www.octav.fr/quotidien/07-07-07/07juillet2007.html

Mais ça pourrait être celle-ci :

http://www.octav.fr/quotidien/07-07-14/14juillet07.html
Un truc s'est passé, on dirait, comme une réconciliation.
Du coup, c'est plus fluide et moins agressif. Je crois que j'aimais bien la baffe que tu nous mettais avant, aussi.

29/07/2007
Là :

http://www.octav.fr/quotidien/07-07-25/25juillet07.html

il n'est plus question de faire du beau.

Arrêté à cet endroit lors d'une marche, le regard toujours en action
voit et capte, et le cerveau enregistre, parfois au hasard et pas
toujours ce que l'on aurait cru.

Là, pour la première fois, j'ai conscience de faire des photos dans le
but de laisser voir ce que le regard capte inconsciemment dans un
endroit de hasard ? Ce qu'il capte donnant à voir sa pensée (ou le vide
de pensée, peu importe). Ce qui en ressort n'est que du réel. Rien qu'un
regard posé. Je pense n'y avoir rien mis d'autre.

peut on dire qu il n'y ait rien a photographier puisqu il y a une image, image recuiellie par un système et qui nous est ici rapportée,
finalement, c'est bien tout ça, pn photographie " rien " et nous on pale de photos de " rien"
c'est mieux que rien, je sais bien, mais bon,
et puis cette nouvelle optique n'est pas bonne, les photos sont floues
aurais je imaginé un jour de parler de photos " rien" d'un bout de chemin flou, de deux cailloux !
Bravo. J'observe mon regard en ce moment, si je puis dire. Et cette
alternance de flou/net avec surtout du flou correspond vraiment bien,
effectivement, à un regard posé.

Merci
Merci d'être là avec ton honnêteté, ta sincérité, ton courage et ta générosité. Je pense que tu es fort et que tu n'as pas besoin de mes encouragements. Je me fais juste plaisir en te disant que tu me touches et que tu as fichtrement raison de partager ici. Merci de continuer ton chemin. Merci, merci, merci d'être juste ce que tu es. Oui, je partage, j'aime ce que tu apportes ici. Ca m'est utile aussi, et important. Continue ta route et continue de nous permettre ici de la croiser, pour moi et d'autres c'est un plaisir.
06/10/2007
Peut-être comme on dit d'une oeuvre (Didi-Huberman pour
la sculpture minimaliste) qu'on la regarde et qu'elle nous regarde...
Mais plus, en dire plus (en pensant qu'aujourd'hui le regard est encore
assez différent), quel est le centre d'intérêt d'un objet photographique
numérique, uniquement le rectangle et ce qu'il contient et la
construction de ceci, ou l'action et sa trace qui en est la mémoire, ou
un moyen de capter indirectement un état et de laisser celui-ci flotter
sur un mur, sur un écran. Mais je ne suis pas sûr que ce soit là que ça
se passe, je ne sais pas en parler.
ben moi je me demande toujours c'est quoi ce bordel ?
ça ressemble de plus en plus (pour moi )
à un immense foutage de gueule

un type arrive arrive ici présente des photos de merde
comme s'il découvrait la photo, il est gentil
chacun lui donne ses conseils  : il dit merci
mais n'en tient absoluement pas compte et reposte ses mêmes merdes
soutenu par le snobinard  de salon de service : monsieur goudal
et sa bande de groupies

et ça monte dans les délires
le voilà qui se pâme devant le "f22 à 25cm"
plusieurs personnes lui suggèrent de s'initier aux rudiments de la photo
et là octave annonce qu'il a 25 ans de pratique photo ??

du pur délire .....
07/10/2007
moi ce que je trouve étonnant c'est que tu puisse continuer de
produire de telles merdes sans chercher
au minimum à comprendre ce que tu fais...
A quoi servent des règles ou des contraintes techniques si on ne les exploite pas ? Tes photos ressemblent à celles d'un pré-ado qui a découvert qu'il existait des boutons sur son appareil photo. Je ne sais pas quel âge tu as mais il faudrait envisager de passer à autre chose...
Je les exploite grâce au hasard relatif en cadrant un peu à l'aveugle
(expliqué plus haut) au cours d'une balade. Après en avoir choisi 39
qui me plaisent (hé oui!) sur 124 prises.
J'ai choisi aussi de faire à chaque balade des autoportraits, je les
cache encore un peu derrière des surimpressions, par gêne. Ce n'est pas
très subtile, je le reconnais, mais le fait de le faire va provoquer au
moins l'envie d'aller plus loin, de trouver des solutions. Si je
n'hésite pas à le montrer, c'est que ce n'est peut-être une mauvaise
idée qu'en apparence, il y a peut-être quelque chose à en tirer.

Je fonctionne comme ça, par erreur, par mauvaise idées, en tentant des
choses. Je ne suis sûr de rien, sauf que j'ai raison de faire comme ça.

Idem pour Iphigénie, j'y pense, je prends des extraits et je mets, un
peu comme j'ai l'habitude, et je vois si un hasard peu être juste, si je
peux faire intervenir ce genre de texte.

Il en ressort, pour l'instant, des images différentes, pourtant dans les
mêmes paysages que d'habitude. Des images très lisibles, sans point de
netteté, l'ensemble est homogène, certaines couleurs prennent le dessus.

Quelques photos montrent des qualités qu'elle n'aurait pas avec mise au
point sur le sujet, c'est donc une réussite (pages 17-23, et d'autres).

Je vais sans doute resserrer cette suite, après un peu de recul, pour
préciser cette idée qui n'était pas sans intérêt.

De plus, les réactions, ici, me remettent les pieds sur terre, et me
font reprendre mes délires avec un regard premier. Donc, tout va pour le
mieux.
Il faut aller plus loin et ajouter des contraintes,
comme laisser le bouchon sur l'objectif.
29/10/2007
Les endroits ne me sont pas étrangers, je les connais depuis
des années, presque chaque brin d'herbe. Mon regard change sur les
mêmes endroits. C'est un peu ce qui m'amuse, revenir sans plus rien à
photographier. Et le regard finit toujours par tomber sur un truc, avec
une idée.
Jusqu'à quand ?

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