pour
une fois que je vois un truc cool ! j'aime beaucoup la série des portraits pixelisé et les compositions, bonnne relation entre rue, personnes anonymes et type d'image numérique trash. les sténopés bof les vignes bof les herbes bof le films flash c'est bien mais ça fait trop vidéo contemporaine en boucle, de toute façon la vidéo c'est fini images en rafale bof les mots : trop autobiographiques et anecdotiques, et surtout pas parler d'art c'est toujours ennuyeux. bonus pour la présentation spartiate, très bien, rien à redire c'est un site web pur. bonne continuation |
Merci, ça
fait plaisir.
Tu as oublié le chapître "musiques". Un petit mot ?! Tu dis la vidéo c'est fini, mais qu'est ce qui la remplace ? Parce que là, j'ai fait ces essais en DV que je découvre et ça m'amuse pas mal, en particulier le son. Peut-être y a t-il mieux pour ce genre de prise ? Ce site devrait être avant tout un carnet de notes, il va vite évoluer et sans doute dans des sens proches de ce que tu écris. |
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oui les musiques, les enregistrements
... très cool, je vais de confier Parce que là,
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ouais, ouais, un peu
paternaliste, mais bon. Fraîcheur n'est pas le mot que j'aurai employé, mais bon. Pour ne pas me poser de questions et ne penser à rien, j'ai du boulot. Mais bon, il y a du vrai dans ce que tu dis. |
que t'as fumé pour
nous présenter ça. :) |
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Il
y en a une ou deux qu'il faudrait enlever, celle où on voit
la cabane par exemple. Les coquelicots ça fait bizarre de rencontrer cette couleur, mais pourquoi pas. J'aime beaucoup finalement les réactions autour de ces images. La lumière ne serait pas « belle », elle ne « met pas en valeur ». Pourtant cette lumière correspond à des lumières très réelles, de ces moments un peu tristes partois, un peu plate. C'est amusant de voir que les fans de photos ressemblantes nous servent une critique où justement le réalisme de la vie présenté brut est la chose critiquée. J'avoue que je me pose depuis fort longtemps des questions autour de la photo des instants un peu moins pleins de la vie et que tu sembles aussi tourner autour de la question. Il y a ici (mais pas que chez toi hein), j'en suis persuadé, comme un ailleurs de la photo qu'il reste à apréhender un peu mieux. |
Ah,non. Toute l'image (2005-08-18-151)
tient grâce au bleu de la cabane !? J'aime bien : "lumière
très réelle, un peu plate. De ces moments un peu un lieu, un moment, une image.
Mais il s'agit aussi de faire du beau, |
> Peux pas m'en empêcher (de faire du beau). Oui. La difficulté est que tu montres, dans
un contexte qui n'est pas |
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Je
trouve les choses difficiles ici : on a tous expérimenté le
paysage qu'on trouve grandiose et qui ressort tout plat et moche en photo, la joie d'être quelque part qui nous rend les choses formidables et la photo terne qui en sort. Et pourtant par ailleurs, les photos d'herbe d'Octave, dans d'autres photos que j'ai vu par ailleurs des choses qui marchent. Peut-être parce que ces photos ne cherchent pas le spectaculaire, au contraire, peut-être est-ce juste une question de sensibilité personnelle de l'auteur (et là on tombe dans une chose qu'on ne peut analyser). J'avoue que je suis sans explications ici. Je ne sais pas si c'est juste un partage de l'amour des petites choses, si ce n'est pas la question de savoir si : tiens il semble n'y avoir rien ici, mais il y a quelque chose quand même, une espèce de vide habité, une espèce d'essentiel dont la quasi-invisibilité en fait quelque chose de beau et précieux. Peut-être aussi le paradoxe amusant que la photo me semble souvent vide quand il y a quelque chose (d'évident, de trop évident), et pleine quand elle semble vide. |
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Peut-être
parce qu'on change de de registre, je dirais d'échelle de sensibilité pour voir si, des fois, l'intéressant ne serait pas à un niveau inférieur. Et là, on a de fortes chances de finir par y trouver quelque chose... Et là, tout dépend à quel niveau d'imaginaire il faut aller creuser pour compléter la simple suggestion d'une photo. Parfois l'effort est minime, parfois plus important et quelque fois même dissuasif voire stérile. |
Pas
toujours "y mettre", peut-être trouver, un photographe peut
trouver après coup, et choisir. Mais une image peut aussi être faite dans l'intention de laisser le maximum de choses ouvertes pour que chacun puisse y trouver un quelconque intérêt. Alors l'intention du photographe n'est pas de diriger dans une direction, mais d'ouvrir un champ. |
Je
dirais plutôt sensibilité qu'imaginaire. |
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Oh
là... On ne met jamais dans une photo ce qu'on veut y mettre.
Ou, dans un autre sens c'est le regard des autres qui m'apprend souvent ce que j'ai mis dans mes photos. Je ne crois pas qu'il doive y avoir un quelconque accord entre l'intention et la réalisation. Je me méfie même beaucoup des photos qui réalisent l'intention de l'auteur car elles sont fermées, on y passe de l'art à la communication, on emprisonne le lecteur. |
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C'est
aussi un des objets de la photo, la communication, tout comme la documentation, etc...C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas envie de bosser en photo pour la comm ! J'aime bien les portes sans clés. A la limite la documentation, purement tournée vers l'objet, ça ne me perturberait pas. |
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Oui,
oui... mais bon, les herbes d'Octave de ressortissent pas de
la pub :) |
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Ah
non, pas vraiment :) Ni même du document botanique. Je dis ça parce que une des choses qui m'ont conduite dans la photo, en particulier celle d'herbe, c'est "Eloge de l'herbe" ( qui n'est pas un panygerique du cannabis ) des Nuridsany et Perennou. Et j'ai toujours été béate devant leur vision qui est à la fois documentaire, scientifique et poétique. Comme celle de l'entomologiste Fabre. Il y des ponts, quoi. |
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Disons
qu'il faudra faire aussi le distingo entre ce que le photographe à voulu, cru et réussi à mettre dans une image, et ce qui y est à voir en fait, qui serait perçu par plusieurs. Et là, la frontière entre la sensibilité et l'imaginaire est floue, parce qu'il y culturellement un imaginaire commun en partie, et la sensiblité est largement individualisée. On ne peut guère avoir de perception pure, sans la moindre interprétation. Même si, objectivement, par exemple les nuances de teintes existent, certains ne les verront pas, certains les verront mais sans les faire entrer dans leur univers d'interprétation, d'autres fixeront leur sensibilité et leur attention dessus. |
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Sur
les images rafale : |
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L'arbre,
j'aime bien (sensation de vision stéréo) et je l'imagine facilement à Brocéliande (oui, je sais, ça n'existe pas mais quand même). La marche et la mouette, bof Les fleurs qui bougent, re-bof Les épis qui bougent (violon), bien mais peut-être que la magie est plus dans le sujet (presque une texture) que dans la photo. Mais globalement, la rafale, ça ne me brancherait pas pour ce genre de photos... |
Qu'est
ce que tu imagines comme genre, alors ? Je vais essayer maintenant de partir d'un son, et de faire l'image pour ce son. |
Pour
de la rafale ? Ben en fait, je me rends compte qu'on est vachement conditionnés par ce qu'on a déjà vu : j'imagine des images sportives décomposées comme au stroboscope. Là, en fait, je suis donc un peu sec pour imaginer une autre application de la rafale mais il est bien rare que mon neurone comate plus de 48 heures... |
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un
usage auquel je n'avais pas pensé de la rafale :-) est-ce un plus par rapport à un extrait de film? |
qualité photo
mais moins d'images par seconde. Dans mon cas, maxi 2,5. L'intérêt, c'est plutôt de penser que je fais une photo qui bouge un peu, qui vibre. Je sais, c'est débile alors qu'il y a la video. C'est presque pareil, mais c'est différent dans l'esprit. Voilà. |
Troublant,
hein ? Pas de la vidéo mais du mouvement quand même... Et du mouvement très limité... Donc forcément en boucle infinie... Les hautes herbes avec le vent et un bruitage surnaturel, ça le fait, OK... Mais à part ça, je ne vois que des trucs comme une surface d'eau avec des vaguelettes, des bandes blanches qui défilent sous une moto, une fontaine ou un jet d'eau, de la fumée d'une cheminée d'usine, les parois d'un tunnel qui défilent, bref, des trucs assez animés mais plutôt linéaires pour pouvoir être bouclés proprement, quoi... (Eh, Octave, je t'avais dit que mon neurone allait se réveiller) |
ton
neurone a bien travaillé. Je ne vais pas faire de bruit, tu
dois dormir à l'heure qu'il est... (Je pensais, à la suite de ton message, que tu pourrais trouver des idées sans le bouclage propre. Peut-être ?!) |
Ah
ouais ? Mais heu... Là, mon neurone doit faire le grand écart, c'est pas pareil. Par exemple la mouette me dérange. Or toi, tu parles justement de trucs comme ça, c'est bien ça ? |
Ah,
oui, t'as raison, c'est ça que tu n'aimes pas ! Mais en insistant un peu, il y a peut-être des trucs qui ne te dérangent pas ou qui te plairaient sans bouclage propre. |
Pas
impossible... Faut d'abord que je digère l'idée... |
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C'est
rigolo avec les sujets qui bougent selon un cycle. On a alors une sorte de mouvement perpétuel. Pour la mouette, c'est raté. Il faudrait essayer d'en prendre une de face avec le battement des ailes. |
Oui,
enfin la mouette, ce n'est pas un mouvement perpétuel, c'est
un mouvement qui se répète. Là, ce n'est pas forcément raté. |
Ok.
Ca reste pour moi l'image la moins intéressante. |
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Il
y a de l'idée. Cela pourrait être très intéressant
mais j'y vois surtout un travail baclé. Un sentiment d'inachevé. Dommage de rester ainsi en surface. Il faudrait creuser... |
Si
vous avez des idées plus en profondeur! Ca m'intéresse. Mais pour le baclé, c'est le côté premières images de cinématographe, le retour à ce qu'il est ; des images les unes après les autres qui finissent par donner l'impression de mouvement. Parfois apparaît une image plus claire, défaut de développement. Enfin, toutes ces imperfections participent à ces images, ce sont elles qui m'intéressent par dessus tout, je ne cherche surtout pas à les effacer. |
Un
peu comme tout le monde, l'arbre est très beau. |
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Oui,
dans son bouquin sur la photographie Rouillé parle aussi de
ce changement argentique/numérique mais j'ai été fort déçu qu'il ne le traite qu'en quelques lignes. Je crois que ce qu'il dit c'est que le numérique romp la chaîne de lumière qui relie le monde à la photographie en argentique, et que ce changement est pour lui fondamental. Personnellement j'attend aussi le développement (sic) de cette thèse. |
Je
suis d'accord avec Rouillé pour le hors-série de libé. Je me suis posé la question au festival de Perpignan, cette année. Pour la première fois,j'y suis allé. J'en suis revenu écoeuré, déprimé mais surtout en colère. Il y a beaucoup de photographes qui face au malheur, se posent des questions d'esthétique. Ca suinte des images, cette recherche du beau, c'est insupportable. |
Le
pas beau, ou autre chose, ça serait encore une esthétique,
simplement pas la même. Ca serait mieux ? Je ne sais pas. |
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La
photo c'est quoi? C'est mettre dans un cadre un bout de réalité. Et on choisit comment agencer les différents élements pour que la photo soit "belle" ou "hormonieuse" ou quel que soit ce qu'on veut faire passer. Si on n'a pas une approche de "construction" de la photo, la photo n'est pas interessante a regarder (ou pas belle... on peut appler ca comme on veut) et les gens ne la regarderont pas, et elle n'aura pas atteint son objectif de photo (qui est d'être regardée). Mais bon, j'ai pas été à Perpignan donc je passe peut etre à coté de ta remarque... |
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Je
pense que cela a toujours plus ou moins existé et je ne m'arrête pas à cela. Rien n'interdit à une bonne image d'être en plus "belle". C'est un des éléments différenciant tel ou tel photographe. Dans l'autre sens par contre une image belle n'est pas forcément "bonne " (journalistiquement parlant). Le grand professionnels qui exposent à Perpignant ont la capacité de faire de la bonne et belle image. Par exemple, l'excellent livre " Gaza, la vie en cage" dont les images ont été exposées à Perpignant, en est la preuve. Image fortes et belles à la fois. Ca ne me dérange pas et je dis bravo. Pourquoi ? Parce que je ne m'arrêtre pas à l'esthétique. Je regarde ce qu'il y a dans ces images. P.Chauvel quant à lui pourrait être l'exemple contraire. Images pas focément belles mais dont la charge informative est importante. Chauvel, c'est le seule journaliste qui est encore là quand ça tire dans tous les sens. J'aime également son travail et sa vision du Photojournalisme. Il faut dire aussi que paradoxalement, les sujets les plus graves sont bien souvent aussi les plus "photogéniques". Ce sont des sujet ou la charge émotionnelle est très grande. |
Peut-être
que la différence vient de la quantité d'images que
l'on absorbe, que l'on a tout vu, que plus rien ou presque ne peut nous choquer. Un journaliste est d'autant plus blindé à toutes les horreurs de la guerre, de la famine... Je pense qu'une photo d'information peut être sobre, humble, direct, spontanée, et même discrète. Je me rappelle du 11 septembre 2001, les images n'étaient pas recherchées, on n'avait pas besoin d'un bon cadrage pour faire passer au monde ce qui se passait. Avec les appareils actuels, il est possible de ne pas s'attarder face à l'horreur dans des choix esthétiques. A moins de chercher à exposer à Perpignan, mais si le but devient celui-là, n'y a-t-il pas un problème ? Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un festival de photojournalisme ? Le prétexte facile est de dire qu'il y a des images qui ne peuvent être exposées que là-bas, aussi que c'est un tour du monde de l'année écoulée. Est-ce que des cimaises d' "art" peuvent avoir un rôle informatif ? Est-ce que l'actualité peut être montrée de façon rétroactive avec des photos sur des murs ? Pour moi, ça a été un défilé d'horreurs, souvent avec de l'émotion avec les images de la Tchétchènes, avec les cérémonies de deuil d'américains morts en Irak, etc,etc... Je me souviens d'une image, ce n'était pas à Perpignan, d'un corps au sol, mutilé, les moignons ensanglantés, un os en sortant, au milieu d'une belle herbe très colorée, avec comme moitié supérieure de l'image un beau ciel lourd donnant une densité métallique à l'ensemble de la scène. Je me souviens avoir regardé cette image avec étonnement. Fallait-il admirer le photographe pour cette image fabuleuse ? Le corps au sol était dégueulasse et fascinant,c'est une image que je n'oublierai sans doute jamais. Mais voilà, cette image est classée dans ma tête comme celle représentant l'horreur absolue. Bon, une d'accord, et encore, je me pose toujours des questions dessus, pourquoi cette image ? Mais plusieurs, toute l'année, un homme peut esthétiser le malheur... Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes les agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde essaient de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le "journalisme-people". Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques mois, ou quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ? |
Juste
un détail : le photojournalisme ce n'est pas forcément
de l'horreur immédiate. Ça peut aussi être un travail heureux (même si ça vend moins), un travail de fond qui reste pertinant hors de l'actualité. Pour le reste... il s'agit peut-être d'une question d'équilibre subtil. Une image forte permet de faire passer un message, mais si le vecteur se substitue au message (autrement dit quand l'objet intéressant n'est plus l'information mais sa mise en forme) alors il n'y a plus de message. |
A Perpignan, il y avait un
mélange, même quelques expos historiques. Il y Il y avait des expos conçues
avec une volonté de présenter l'actualité avec |
Si
c'était le cas ce ne serait en eeft plus du "journalisme" Mais en toute franchise, le but des grands noms du photojournalisme n'est pas l'expo ) Perpignant....Par contre l'édition d'un bouquin est plus probable pour les tres grands ayants de bons contacts dans l"Edition. Je pense à des Salgado par exemple. ...ou encore à Arthus-Bertrands qui pousse même le vice jusqu'à créer l"évênement ( involontairement) en Louisiane...Après une belle parrution dans Match (ou le Fig Mag, je ne sais plus), Je parie que l'on verra un bouquin pour Noël ! >Je voulais poser la question dans ce sens. Quel intérêt peut avoir un >festival de photojournalisme ? C'est avant tout une fête qui permet aux preofessionnels de la profession de se retrouver, de partager etc.... ou de fêter les 1O ans de l'Oeil Public :o) >Le prétexte facile est de dire qu'il y a des images qui ne peuvent être >exposées que là-bas, aussi que c'est un tour du monde de l'année écoulée. Trop facile, je n'y crois pas >Est-ce que des cimaises d' "art" peuvent avoir un rôle informatif ? Non, dans ce cas ce n'est plus du registre de l'Art ( enfin mon point de vue) >Est-ce que l'actualité peut être montrée de façon rétroactive avec des >photos sur des murs ? Oui et c'est même un moyen de rammaser un peu d'argent en vendant le bouquin de l'expo par exemple pour pouvoir continuer. Le photojournalisme est un métier difficile ou trouver un financement devient tres périlleux. >Pour moi, ça a été un défilé d'horreurs, souvent avec de l'émotion avec les >images de la Tchétchènes, avec les cérémonies de deuil d'américains morts en >Irak, etc,etc... C'est la vie, le quotidien de millions de gens....et les petits fours, z'étaient bons ? >Je me souviens d'une image, ce n'était pas à Perpignan, d'un corps au sol, >mutilé, les moignons ensanglantés, un os en sortant, au milieu d'une belle >herbe très colorée, avec comme moitié supérieure de l'image un beau ciel >lourd donnant une densité métallique à l'ensemble de la scène. Je me >souviens avoir regardé cette image avec étonnement. Fallait-il admirer le >photographe pour cette image fabuleuse ? Non, il s'en fout que tu l'admire. C'est un témoignage comme un autre. >Le corps au sol était dégueulasse >et fascinant,c'est une image que je n'oublierai sans doute jamais. >Mais voilà, cette image est classée dans ma tête comme celle représentant >l'horreur absolue. >Bon, une d'accord, et encore, je me pose toujours des questions dessus, >pourquoi cette image ? Mais plusieurs, toute l'année, un homme peut >esthétiser le malheur... Là je dis bravo car le photographe aura réussi a faire passer un message fort qui en plus restera en tête du public à qui il est destiné. Qui sait, tu t'en souviendra peut être au moment de faire un don le moment venu. > >Peut-être que la question, comme le dit Rouillé, est que le >photo-journalisme est en fin de parcours, la video, la télé tue toutes les >agences de photo-journalisme, les photographes venant de ce monde essaient >de dévier vers la photo-art, certains autres vont carrément vers le >"journalisme-people". Le Photojournisme évolue naturellement ....Il n'est pas mort. S'il faut faire du "Corporate" pour financer des reportages, si c'est la solution, il faut y aller. Si organiser une expo permet de repartir et de continuer, je dis allons y ! >Franchement, avec la vitesse de l'information, soyez honnête, est-ce que >vous seriez allé avoir une expo-photo sur le 11 septembre, quelques mois, ou >quelques jours, ou quelques heures après le 11 septembre ? Oui plutôt 2 fois qu'une. Il y a eu d'ailleurs à l'époque une très bonne initiative ou chacun pouvait envoyer ses propres images. Il y a ensuite eu une exposition notamment à New-York puis dans le reste du monde me semble-t-il. Je ne me souviens plus du nom de ce projet. Cyril.. |
Je l'ai lu en tout cas, ou même entendu à la
télé (aux infos), je crois, au Putain, t'es journaliste ?! Heu, en fait, quand je pense à cette photo, je
me pose plus de questions Oui, je crois me souvenir, tu as raison, comme quoi,
je dis beaucoup de
|
Non je n'ai pas le droit car
je ne vends pas suffisament d'images à la Est-ce que pour autant 'il
ne faut plus rien montrer ? Je ne crois Justement pas. C'est ce dont
on parle depuis le début. C'est un moyen comme un autre. Ha ba oui....mais alors là on
est limite non ? |
Témoigner, voilà.
Pas essayer de faire de l'art. A partir du moment où il y Non,non, quand je disais "d'autres façons
d'aborder l'actualité pour |
Ou tout simplement vouloir bouffer ! Tiens, en cherchant un peu,
j'ai trouvé cette interview de Chauvel |
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Je
cite : L'image demeure-t-elle le meilleur support pour raconter une guerre ? Le problème de la photo de guerre est qu'elle a tendance à devenir trop belle. Une photo de guerre doit être puissante, mais pas nécessairement belle. Quand une photo de guerre est belle, c'est le talent du photographe que l'on retient avant tout, et non plus l'histoire racontée par l'image. Je préfère le média radio, car il fait beaucoup travailler l'imaginaire des gens. Si ma carrière était à refaire, j'aurais sans doute opté pour la radio. Nous sommes bien en plein dedans... |
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ils
passaient de très courtes séquences, d'une ou 2 secondes,
contenant très peu de mouvements et qui se succédaient, entrecoupées de schlak (le miroir qui se relève dans les reflex)... une sorte de diaporama de photo-video... c'était intéressant, et beau (image de guerre belle, comme tu en parles d'ailleurs) et je me disais que ça remplçait vraiment la photo......... |
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Pourquoi
une photo qui montre la misère doit être forcément
moche ? |
Pourquoi
une photo qui montre la misère doit être belle ? |
Elle
peut l'être. C'est a toi d'expliquer qu'elle ne doit *pas*
l'être. Tu as la parole. |
Tu
provoques, là. Je prends la parole. Mais d'abord, n'y aurait-il pas quelqu'un un poil d'accord avec moi et qui aurait envie de le dire ? Non ?! Bon André Rouillé(je suis plongé dans "La Photographie" de cet auteur) parle (entre autre) du moment où la photo est entrée dans le monde de l'art. Utilisée comme matériau d'enregistrement d'événements (happening, body-art, land-art) qui se passaient ailleurs (dans la nature), ou éphémères. Etaient ramenés dans le milieu de l'art, dans la galerie ces photos-témoignages toujours accompagnés de textes, de plans ou autre. Débuts peu glorieux. Pour ces artistes, les photos ne devaient pas être belles ou moches, elles devaient décrire, sans plus. Elles étaient même plutôt du côté un peu moche pour éviter toute ambiguité et ne pas être confondu avec l'oeuvre qui était la photo+le texte+le plan, ou alors, la photo+ d'autres éléments permettaient de raconter l'oeuvre qui n'était pas du tout présente. Tout ça pour dire qu'une photo n'est pas forcément belle ou moche. Un travail sur l'esthétique n'a aucun sens pour un journaliste. Il est là pour ramener de l'information, la plus claire possible. S'il commence à faire de l'esthétisme, ne serait-ce pas pour se mettre en avant, ne serait-ce pas pour séduire ? Plus une photo est sobre, moins elle est remplie de choses qui n'ont aucun rapport avec le sujet, plus elle sera efficace. Franchement, rien que cette phrase, j'ai l'impression que c'est évident qu'elle cache un piège, quelque chose de pas normal : cette magnifique image d'horreur Et même, sur la beauté, pour beaucoup d'artistes, faire du beau n'a aucun sens, faire du sens, oui. Et si la beauté s'invite, c'est tant mieux, mais ça ne peut jamais être un but en soi. |
je
me suis arrété après 8 photos. je vais être franc : c'est franchement pas terrible. c'est du flou pour du flou. y a pas de recherche. même si ça me troue (un peu :-) le cul de le dire, en la matière Filh est le maitre de ces lieux. j'ai tenté l'expérience du flou sous forme d'un gag en créant un page et en demandant à un ami de poster ici une annonce pour moi, il ya quelques jours. voici la reproduction de cette page : http://frpn.online.fr/0flou ces 47 photos sont le resultat de 5 minutes de prise de vue avec une webcam jetée en l'air au moment de déclenchement (grace au retardateur). j'en conviens c'est pas terrible, et même si j'ai eu ce commentaire (il se reconnaitra), "C'est un début. (...) Continuez le combat.", je ne suis pas sûr de persévérer. le flou c'est, à mon sens, bcp plus de travail que du "normal". et je n'ai pas assez de temps pour y réfléchir bcp et pratiquer un peu. |
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> voici
la reproduction de cette page : http://frpn.online.fr/0flou > ces 47 photos sont le resultat de 5 minutes de prise de vue avec une webcam > jetée en l'air au moment de déclenchement (grace au retardateur). > > j'en conviens c'est pas terrible, et même si j'ai eu ce commentaire (il se Mais si mais si tu vois en posant la chose comme une bêtise tu as pu faire un acte vraiment intéressant. Finalement un peu comme Bour Brown, vous êtes obligé de passer par des subterfuges pour y arriver. J'avais tord de dire « le combat continue » j'aurais du dire « les combats ». Puisqu'il y en a plusieurs ici, celui pour se libérer et celui pour que ça dure. Le seul dommage c'est que tu te sois senti obligé de passer par l'anonymat de ton anonymat. |
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Après
ce fil, après avoir lu les deux derniers éditos d'André Rouillé sur www.paris-art.com , étant en train de lire "La Photographie" du même, j'ai lu un autre édito de décembre 2004 : http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-82.html sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques temps sans trop savoir où la situer. Je pense maintenant que ce qu'elle fait est une réponse (parmi d'autres) à ce qui est dit sur ce fil de la place des photos-journalistes. Une réponse à la vitesse de l'information par la lenteur de la réflexion, par un temps de digestion de l'actualité pour redonner quelque chose de sans doute plus distant, décalé, mais sûrement plus touchant. Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité. Voilà une interview d'elle dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-636899,0.html |
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> http://octav.fr/enroulant.htm > Qu'en pensez-vous ? > Octave Un peu d'organisation jeune homme... virez moi ce panneau ou mettez le en premier ou en dernier. Sinon c'est un peu en bordel au niveau des niveaux de pixelisations, la répétitivité des pare-soleils est excellente, il faudrait peut-être jouer la dessus comme base rythmique. Certaines photos sont très belles, d'autres carrément angoissantes. Là dedans les grosses pixelisations pèchent un peu. |
Ouais,
on se demande ce qu'il fout là ! L'idée de laisser se raconter
une histoire dans l'ordre réel me plaît. Le Oui, mais je les aime bien aussi
(même la "233", assez extrême, ou la "224", |
> essaye
peut-être de donner plus de sens à ta démarche
en l'expliquant. > la mise en page est également très importante pour ce genre de photo, ça > fait partie du "jeu". > bon je dis ça mais je ne suis pas un spécialiste. Le fait de montrer ce sujet ainsi est un essai de partage d'une démarche. Mon site en entier, comme je l'ai déjà écrit, est un carnet de notes avec des éléments stables, finis, mais aussi des premières touches, des idées presque brut qui vont vite évoluer ou disparaître. Là, c'est une idée qui me trotte dans la tête depuis assez longtemps, et c'est d'ailleurs dans la continuité de ce que j'ai déjà mis sur le site (de faire des images avec ce que je vois dans la rue, à une terrasse, dans ma voiture). Je suis passé près d'une grande surface samedi, j'étais bloqué ou presque, et en face les voitures allaient aussi au pas. Voilà, j'ai vu plein de gens derrière leur pare-brise et j'ai fait des photos au 35mm en pensant que j'aurai, en recadrage, des visages très pixellisés. Le résultat, je ne l'impose pas en disant que c'est du chef-d'oeuvre. C'est simplement ce que jai tiré de 20 minutes de prise de vues dans un bouchon. Ensuite, moi, j'y vois des choses intéressantes, je vais essayer dans quelques jours, en laissant du recul, de refaire un tri et de prendre une direction plus précise. Si j'en sors quelques chose, ça provoquera peut-être d'autres prises de vues dans les mêmes conditions. Le rapport au pixel, je ne peux pas l'imposer. Pour moi, ça peut être beau une images avec peu de pixels, une image avec peu d'information, mais ça, tu entres ou pas dedans... |
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Evidence Dans
le retour |
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Pendu J'ai
perdu mes bras, |
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Encore Si le fruit est défendu |
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> A
propos du rapport image-texte, je viens de recevoir sa lettre > d'information, j'y pense donc maintenant, le site d'Ernesto Timor : > http://www.image-latente.com si tu ne connais pas encore... |
C'est compliqué. "L'amateur de poupées", beau texte posé de façon volante sur l'image, comme est fait ce projet et sans doute tous les autres, l'un sur l'autre, l'un après l'autre. Il manque le vrai travail à deux (comme pour deux musiciens). C'est aussi pour ça que ton travail fonctionne parfaitement, et : "mes rêves sont très étranges" comme une première esquisse. ... Je ne sais pas ce que je cherche ! Je garde ce site, il y a du sérieux. Je pense à la BD, pourquoi rien n'existe d'équivalent en roman-photo, c'est incompréhensible. A part LeGac et Calle, je ne vois pas. Mais ce n'est pas non plus la direction pour moi. Tu n'as pas autre chose que tu as fait à me montrer ?! Il faudra faire les textes moi-même, c'est inévitable. Et les images en fonction, c'est trop dur. Surtout que je fais des images pour ne pas chercher de mots. Je voudrais dire ce que je ressens quand je fais une photo, plutôt.
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> Bon,
y'en a peut-être un poil beaucoup, non ? :) > -- |
-Ouais
mais c'est ma chienne, alors, elle est belle, elle m'amuse. -J'ai tout mis. -Je préviens, aussi. -Et puis, finalement, ça donne une idée (si on va jusqu'au bout) de ce qu'est un chien, quelque chose qui peut s'arrêter, on croit que c'est fini, et puis il repart. C'est presque sans fin. Jamais crevé. |
> En
accélérant la cadence du diaporama, ça passerait
peut-être mieux. |
J'ai
essayé, ça me paraîssait frustrant de voir les
images trop peu de temps. Et puis finalement, 3 minutes, c'est un bon temps pour voir autre chose, pour entrer dans le jeu avec cette boule. Ca me rappelle des cours de dessin avec une poule ou même avec des poissons rouges, il fallait capter le mouvement d'un regard, et retranscrire ce mouvement de deux coups de fusain. C'est trop facile avec un appareil photo ! |
>> -J'ai
tout mis. >Et je crois que c'est là le probleme: y'en a trop et surtout ca se >repete (j'avoue ne pas avoir tenu jusqu'à la fin du flashorama). >L'idée me plait bien, mais a mon avis il faut continuer a faire des >photos, ne selectionner que les bonnes et retravailler l'ordre des >images (avoir un scénario?). |
Je
ne sais pas. Ca me paraît un boulot énorme. Alors que là, le scénario est le vrai, avec des poses. Je m'arrêtais de photographier, et puis j'avais envie de poursuivre, je reprenais. Dans cette série, Bonita aussi fait des poses, il y a des images avec des fonds de rue nets, il y a un rythme propre. Ca me paraît difficile d'améliorer sans aplatir, sans afadir. Le hasard fait souvent bien les choses, ou disons, c'est difficile de faire mieux surtout s'il n'y a pas de volonté derrière. Moi, ma volonté est là, dans ce hasard, et dans le fait de voir cette bê-bête increvable, toujours prête à jouer, à ce qu'on s'occupe d'elle. Je viens de m'apercevoir que l'on peut arrêter ce diaporama sur une image et aussi revenir en arrière image par image avec le clic droit. Alors, c'est long 103 images par 2 secondes. Le seul truc que je vois maintenant, c'est que j'aurais dû prendre du son, enregistrer notre jeu, avec ce que je dis pour la motiver, et tous les bruits de pas, du rideau de l'appareil. Ca aurait pu faire une musique terrible. Ca permettrait de passer mieux le temps des 203 secondes, ça permettrait de s'écarter du diaporama et de s'approcher de la video. Pour dire que le temps serait différent. |
finalement,
je suis revenu sur tes images vu les commentaires, et j'ai fini par trouver la séquence avec ta chienne... en fait, c'est plutôt un avion à réaction ta chienne !! et les photos sont très bien, bravo ! peut-être en aurais-tu quelques une à supprimer pour faire un tout homogène ; tu tiens quelque chose de très sympa ! dommage qu'il faille passer par cette interface sans âme pour y arriver ! |
C'est
une volonté pour cette fois. tout pour le contenu. Présentation |
Dans
la forêt, on nous y emmène. Et on s'y retrouve toujours.
Surtout la tête en bas. Des gens se promènent, la tête décrochée et regardent à l'envers, vers d'autres gens qui marchent. Amitiés, albert |
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-Ouais
mais c'est ma chienne, alors, elle est belle, elle m'amuse. -J'ai tout mis. -Je préviens, aussi. -Et puis, finalement, ça donne une idée (si on va jusqu'au bout) de ce qu'est un chien, quelque chose qui peut s'arrêter, on croit que c'est fini, et puis il repart. C'est presque sans fin. Jamais crevé. |
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> En accélérant la cadence du diaporama, ça passerait peut-être mieux. J'ai essayé, ça
me paraîssait frustrant de voir les images trop peu de |
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>L'idée
me plait bien, mais a mon avis il faut continuer a faire des >photos, ne selectionner que les bonnes et retravailler l'ordre des >images (avoir un scénario?). Je ne sais pas. Ca me paraît un boulot énorme. Alors que là, le scénario est le vrai, avec des poses. Je m'arrêtais de photographier, et puis j'avais envie de poursuivre, je reprenais. Dans cette série, Bonita aussi fait des poses, il y a des images avec des fonds de rue nets, il y a un rythme propre. Ca me paraît difficile d'améliorer sans aplatir, sans afadir. Le hasard fait souvent bien les choses, ou disons, c'est difficile de faire mieux surtout s'il n'y a pas de volonté derrière. Moi, ma volonté est là, dans ce hasard, et dans le fait de voir cette bê-bête increvable, toujours prête à jouer, à ce qu'on s'occupe d'elle. Je viens de m'apercevoir que l'on peut arrêter ce diaporama sur une image et aussi revenir en arrière image par image avec le clic droit. Alors, c'est long 103 images par 2 secondes. Le seul truc que je vois maintenant, c'est que j'aurais dû prendre du son, enregistrer notre jeu, avec ce que je dis pour la motiver, et tous les bruits de pas, du rideau de l'appareil. Ca aurait pu faire une musique terrible. Ca permettrait de passer mieux le temps des 203 secondes, ça permettrait de s'écarter du diaporama et de s'approcher de la video. Pour dire que le temps serait différent. |
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finalement,
je suis revenu sur tes images vu les commentaires, et j'ai fini par trouver la séquence avec ta chienne... en fait, c'est plutôt un avion à réaction ta chienne !! et les photos sont très bien, bravo ! peut-être en aurais-tu quelques une à supprimer pour faire un tout homogène ; tu tiens quelque chose de très sympa ! dommage qu'il faille passer par cette interface sans âme pour y arriver ! |
> tu
pourrais, par exemple, rajouter quelques mots de > commentaires. Quand tu donne un lien vers ta page, il y a en > général plusieurs lignes, on ne sait pas trop de quoi il > s'agit et on n'a pas forcément le temps de tout voir. Merci pour ces remarques. Je réalise en te lisant que j'aime bien proposer mes images telles quelles dans un premier temps, sans orientation. En même temps, je ne sais pas toujours quoi en penser au départ. Ensuite, s'il y a des réactions, c'est souvent ce qui me pousse à analyser, à aller plus loin, à juger aussi. Le regard des autres m'aide, là. Je fais, je réfléchis après, dans cet ordre. Evidemment, j'aime aussi la provoc., l'ambivalence. |
"Pourquoi
travaillez-vous exclusivement en noir et blanc ? Le noir et blanc est une forme qui disparaît. La société Illford est en faillite. Kodak a annoncé ne plus avoir de matériel. Si ça continue, je vais être forcé d'arrêter ! Thomas Struth, Andreas Gursky, tous les grands photographes utilisent aujourd'hui la couleur. Je cherche à faire un travail artistique, et donc qui soit superbe et unique. La singularité est la mesure de l'artiste, et cet anachronisme est au coeur de ma poésie." Propos recueillis par Isabelle Regnier Article paru dans l'édition du 05.01.06 dans Le Monde C'est amusant; c'est la rareté, la singularité qui donne envie. Quand la photo argentique ne sera plus (snif), là elle redeviendra un matériau intéressant, avec sa chimie si archaïque mais magique, et ses appareils métalliques, lourds, bruyants, avec une esthétique d'avant. Ce sera la galère pour trouver des produits. Sugimoto le dit bien, pas comme une nostalgie à tendance aigre mais la recherche de poésie dans la singularité. |
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> Pour
moi le flou de mise au point représente (en caméra
subjective ou > appareil photo subjectif) une fatigue, une non-attention, un taux > d'alcoolémie élevé, un ennui, un ailleurs... > ... > Cette photo représente bien un instant, une pensée, une sensation, une > nostalgie, le temps passé-présent d'un moment de fête. Je le garde, ça, ça pourra resservir. :-) |